Le rôle de l’État dans le processus de développement a toujours été un sujet de controverse. Si l’expérience des pays asiatiques a montré qu’un État stratège et développementaliste peut contribuer à enclencher et accélérer le processus de développement, l’État peut également constituer un obstacle radical au développement. La politique industrielle est une doctrine selon laquelle l’État peut et doit identifier les secteurs moteurs de l’économie et les appuyer en vue de trouver un raccourci vers le développement (ce que les économistes appellent leap frogging). La politique industrielle s’oppose ainsi au consensus de Washington qui postule que l’État doit être neutre et s’abstenir de tout parti pris dans le libre jeu de la concurrence. Alors que la politique industrielle a connu beaucoup de succès dans les pays émergents d’Asie, elle n’a jamais vraiment réussi à faire émerger des champions nationaux en Afrique.
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Présentation de Wascal
Au 21e siècle, le changement climatique représente un défi majeur pour la communauté rurale africaine, en particulier en Afrique de l'Ouest. La région est donc confrontée au besoin urgent de développer des mesures d'adaptation et d'atténuation efficaces. WASCAL (West African Scientific Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) est un programme de recherche conçu pour répondre au défi du changement climatique et de la variabilité croissante, et pour améliorer la résilience des systèmes humains et environnementaux.
A l’instar des autres pays africains, le Sénégal connait des performances assez médiocres concernant le marché du travail. Outre le taux de chômage qui fluctue autour de 20%, la part des emplois vulnérables (chômage déguisé), dans la population en âge de travailler, tourne autour de 70%. Dans le même temps, la protection sociale ne couvre qu’environ 5% des travailleurs, laissant l’écrasante majorité des autres travailleurs dans l’informel.
Mobilisation des ressources domestiques. Jusqu’où le Sénégal pourra-t-il-aller ?
La crise de la dette publique africaine peut avoir d’importantes répercussions économiques et sociales sur les économies nationales, si rien n’est fait pour renverser les tendances en cours. En contribuant à exclure les pays africains de certains guichets de financement, et à renchérir les coûts de financement de ces économies, les agences de notations financières internationales y jouent un rôle prééminent.
Alors que le monde est actuellement secoué par une crise commerciale, provoquée par les droits de douane de la nouvelle administration américaine, les implications sur l’endettement des pays en développement semblent moins retenir l’attention. Pourtant, au-delà des conséquences de la crise sur le commerce international, celles sur la dette africaine risquent d’être plus dévastatrices.
